Les Cahiers Dumas

Derniers Parus :

– Dumas, écrire noir ou blanc – (n°50)

Petit-fils d’un aristocrate blanc et d’une esclave noire de la colonie de Saint-Domingue, Alexandre Dumas a, tout au long de sa vie et de sa carrière, été en butte aux préjugés racistes de ses contemporains, et amené à construire son identité et sa singularité en affirmant son altérité dans un monde qui la regardait avec distance ou mépris. À travers les contributions de spécialistes, ce passionnant numéro des Cahiers Alexandre Dumas explore l’impact qu’ont eu les origines métissées de l’auteur et la couleur de sa peau sur la production, la réception et l’imaginaire de son oeuvre. Malgré la reconduction de certains stéréotypes et en dépit d’ambiguïtés, Dumas a défendu ses « frères de race » et « amis de couleur » et diffusé de multiples manières l’idée d’une richesse féconde du métissage et de la diversité.

 

  • Sous la direction de Julie Anselmini et Daniel Desormeaux
  • Cahier n°50, 2023 (diffusé en 2024), 207 pages.
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– À la recherche des narrateurs : Un Gil Blas en Californie et Madame Giovanni – (n°49)

Les Œuvres complètes d’Alexandre Dumas, dont la collection Michel Lévy enregistre les quelque cent cinquante titres, ne se bornent pas aux seuls romans ou aux essais historiques. Elles comptent aussi des ouvrages hétéroclites, de nature hybride, difficilement classables. Parmi ceux-ci figurent deux récits de voyages effectués par d’autres et « publiés par Alexandre Dumas »: Un Gil Blas en Californie et Taïti – Marquises – Journal de Madame Giovanni. Ces voyageurs partagent une particularité commune :  ils ne sont pas identifiés par l’écrivain, désignés seulement par un surnom sous forme de périphrase littéraire (Un Gil Blas en Californie) ou par un pseudonyme. Les enquêtes menées permettent de restituer aux narrateurs leur identité et d’en proposer la biographie.

 

  • Auteurs-rices: Anselmini (Julie), Aumasson (Bernard Jean), Schopp (Claude)
    Collaboration : Wilkie (Douglas)
  • Cahier n°49, 2022 (diffusé en 2023), 98 pages.
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– Dumas et les rieurs – (n°48)

Couverture Cahier Dumas 2021

 

 

Au xixe siècle, les caricaturistes se paient la tête d’Alexandre Dumas. D’autres journalistes renforcent ces charges en glissant dans leurs colonnes de petits articles satiriques qui soulignent son ego démesuré, ses débordements amoureux ou encore sa production boulimique. Par sa notoriété et sa façon d’être, Dumas est un sujet en or pour ces « rieurs » chargés d’égayer leurs quotidiens austères. L’écrivain, qui veut occuper la scène et amuser le public, alimente lui-même ces échos en dévoilant largement sa vie privée et en répandant ses bons mots. Aussi les « rieurs » le métamorphosent-ils en une personnalité mythique qui, pour les lecteurs, devient le vrai Dumas, irrésistiblement sympathique.

 

  • Textes choisis et présentés par Guy Peeters
  • Cahier n°48, 2021 (diffusé en 2022), 174 pages.
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– Dumas pour tous, tous pour Dumas ! – (n°47) Cahier anniversaire Cent-cinquantenaire Dumas

 

Alors qu’on vient de célébrer les cent cinquante ans de la mort de Dumas, ce numéro manifeste la vitalité et la foisonnante actualité de l’œuvre dumasienne : il réunit les témoignages et les hommages d’écrivains qui ont cheminé en compagnie de l’auteur et ont été nourris par ce compagnonnage ; il présente des textes un peu moins récents mais qui font l’objet de traductions inédites ; il propose une nouvelle de Vittorio Frigerio qui ressuscite le Paris de 1832, année où une terrible épidémie s’abattit sur la France… ; il donne un aperçu de trois bandes dessinées qui viennent de paraître et sont des adaptations de Dumas ; il publie enfin un échange à la fois épistolaire et médiatique entre Dumas et le journaliste Paulin Limayrac, qui résonne avec des axes dynamiques des études dumasiennes actuelles.

 

Sous la direction de : Anselmini (Julie), Schopp (Claude)

  • Cahier n°47, 2020 (diffusé en 2021), 199 pages.
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– Illustrer Dumas – (n°46)

 

Edouard Charton, directeur du Magasin pittoresque, hebdomadaire illustré, assignait pour but à son périodique de « parler aux yeux pour arriver plus sûrement à l’esprit. » « Le goût du siècle a relevé le mot illustration, prenons-le ! », s’exclamait-il. Le roman n’a pas échappé à ce passage du texte à l’image : après avoir été imprimées en feuilleton, puis éditées en éditions dites de cabinet de lecture, les oeuvres, pour les plus populaires d’entre elles, étaient livrées aux artistes, dessinateurs, puis graveurs, chargés de réaliser les bois qui illustreraient les éditions. L’oeuvre d’Alexandre Dumas, le plus prolifique des romanciers de son temps, a évidemment fait l’objet d’abondantes éditions illustrées ; cependant, ces dernières ont été peu étudiées. C’est pourquoi ce Cahier propose une première approche de l’intrusion de l’image dans le texte romanesque.

Auteurs: Schopp (Claude), Poux-Jalaguier (Philippe)

  • Cahier n°46, 2019 (diffusé en 2020), 173 pages.
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– Dumas en caricatures – (n°45)

 

Reconnaissable entre mille et source d’une inspiration toujours renouvelée pour les dessinateurs, de par le romanesque bigarré de sa vie elle-même, Dumas fut caricaturé sous toutes les coutures du début à la fin de sa carrière, des années 1830 à sa mort en 1870 et même au-delà. Suivre, chronologiquement, la trajectoire de ses caricatures (dans lesquelles s’invite plus largement l’actualité du xixe siècle) permet ainsi de reconstituer une savoureuse biographie de l’auteur en images – biographie aux couleurs légendaires, car entre les contours de la personne réelle et ceux, parfois fantasmatiques, du personnage médiatique, jouent toute la créativité et la fantaisie des caricaturistes et de leur art.

Directrices d’ouvrage: Anselmini (Julie), Safa (Isabelle)

  • Cahier n°45, 2018 (diffusé 2019), 201 pages
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– Dernières Cartouches – (n°44)

Ignorés par les éditeurs, enfouis dans des revues ou dans des livres aujourd’hui oubliés, voici quelques préfaces et quelques articles inédits qu’Alexandre Dumas a signés dans les années 1860. Ce sont les « dernières cartouches » d’un écrivain, harassé par près de quarante années d’un travail forcené et affaibli par la maladie, mais obligé d’écrire encore pour vivre. Cependant, la plume à la main, penché sur son papier bleu, Dumas retrouve tout son talent et toute sa verve. Il ressuscite les souvenirs des jours lumineux, vécus aux côtés d’amis peu ou jamais évoqués. Le chasseur passionné revit les affûts dans la forêt de Villers-Cotterêts, la quête de la sauvagine sur l’Escaut ou la fusillade du gibier sur les bords du Danube. Des impressions de ses voyages resurgissent, tel le féroce combat d’animaux vu à Greenwich ou une déambulation sur la Via Appia. Par leur vivacité et par les informations qu’ils apportent, ces textes retrouvés étonneront les lecteurs de ce cahier.

Par Guy Peeters et Claude Schopp.

 

 

– Mousquetaires ! – (n°43)

L’essor du roman historique au XIXe siècle engage la représentation de l’histoire dans un dialogue avec les imaginaires contemporains de la culture médiatique. En convoquant des personnages du passé, les écrivains les redéfinissent pour en faire des stéréotypes romanesques tout en leur associant des traits attendus qui construisent une représentation de l’Histoire. L’un des exemples les plus frappants de cette reconfiguration par la littérature est la figure du mousquetaire immortalisée par le roman d’Alexandre Dumas, qui participe de la construction d’une identité collective. Cet imaginaire évoluera en fonction des mutations sociales, politiques et culturelles qui redéfinissent le personnage et les significations qui lui sont associées.

Les contributions réunies dans ce Cahier correspondent aux Actes de la journée d’études organisée au Musée de l’Armée le 7 juin 2014 et consacrée aux « héroïsmes passés relus par la fiction : la figure du Mousquetaire (XIXe-XXe) ».

Sous la direction de Matthieu Letourneux et Isabelle Safa.
Contributeurs et contributrices  : Julie Anselmini, Thomas Conrad, Lise Dumasy, Gérard Gengembre, Brigitte Krulic, François Lagrange, Matthieu Letourneux, Sarah Mombert, Jacqueline Razgonnikoff , Isabelle Safa, Angels Santa et Claude Schopp.

 

– Alexandre Dumas critique dramatique (mars 1836-mars 1838) – (n°42)

16_couvcahier42De 1836 à 1838, Dumas se voit confier la rubrique de critique théâtrale dans L’Impartial puis dans La Presse. Rendant compte de l’actualité dramatique, il met à l’épreuve sa conception de la critique tout en déployant ses vues sur les pièces représentées, mais aussi sur la politique culturelle du gouvernement ou l’évolution des genres dramatiques à travers l’histoire. Offrant l’intégralité des articles de critique dramatique rédigés par Dumas durant ces deux années, ce numéro des Cahiers Alexandre Dumas plonge au coeur de l’actualité théâtrale de la monarchie de Juillet et révèle des analyses qui éclairent sous un nouveau jour le théâtre et l’ensemble de la production littéraire de Dumas.

 

Les années précédentes :

Modernités d’Alexandre Dumas – (n°41)

Alexandre Dumas peut-il être considéré comme un écrivain de la modernité ? Inventeur du drame moderne avec Antony, il voue un tel culte au passé qu’on imagine mal l’auteur de La Reine Margot trôner aux côtés du triumvirat de la modernité littéraire : Charles Baudelaire, Gustave Flaubert, Artur Rimbaud. Pourtant, Dumas est attentif aux mouvements et aux crises de son siècle, des découvertes scientifiques qu’il intègre à ses romans, aux réflexions sur la valeur de l’art qu’il formule dans ses critiques. Pilier majeur du romantisme, autrement dit de ce qu’on nommait « l’école moderne », Dumas est aussi conscient des contradictions idéologiques et artistiques de son temps. Il en incarne lui-même les tendances contraires dans son attention au progrès comme dans sa relecture de l’histoire. C’est ce rapport complexe et paradoxal de Dumas à la modernité que sonde ce numéro des Cahiers Alexandre Dumas.

>> Voir les précédents Cahiers Dumas parus et toujours disponibles