Ultime chef-d’oeuvre de Dumas, Création et Rédemption (1869-1870) renferme à la fois une chronique tumultueuse de la Révolution française, une histoire d’amour à rebondissements et un récit merveilleux qui fait la part belle à l’alchimie et au magnétisme.

J. Anselmini, membre du conseil d’administration de la Société des Amis d’Alexandre Dumas, est très heureuse d’annoncer la parution, dans la collection « Folio classique » de Gallimard, de Création et Rédemption, qu’elle a édité.

C’est à ses yeux le dernier grand roman écrit, au soir de sa vie, par Alexandre Dumas: dans cette extraordinaire histoire d’amour et de magnétisme, située sous la Révolution et la Terreur, l’écrivain achève de formuler – c’est-à-dire de figurer, par les moyens propres de la représentation romanesque – sa pensée historique, politique et sociale.

Ultime chef-d’oeuvre de Dumas, Création et Rédemption (1869-1870) renferme à la fois une chronique tumultueuse de la Révolution française, une histoire d’amour à rebondissements et un récit merveilleux qui fait la part belle à l’alchimie et au magnétisme. En 1785, dans un petit village du Berry, le docteur Jacques Mérey recueille la jeune Éva. Le tuteur et sa pupille tombent amoureux, mais la révélation de la noble ascendance d’Éva les contraint à se séparer. Élu député de la Convention, Jacques part pour Paris, où il côtoie intimement Danton et assiste au tournant de la Terreur. Derrière la trajectoire romanesque de ces amants maudits, c’est la scission violente entre le peuple et l’aristocratie d’Ancien Régime que Dumas donne à voir. Magistrale plongée au coeur de la tourmente révolutionnaire, ce grand roman oublié retrouve ici son titre et son architecture d’origine, tels que les a pensés celui qui, selon Michelet, « a plus appris d’histoire au peuple que tous les historiens réunis ».

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