(Causerie – Rencontre) Gaspard de Cherville, l’autre collaborateur de Dumas – 6 avril à 18h30
Rencontre avec Guy Peteers, auteur du livre paru récemment « Gaspard de Cherville, l’autre « nègre » de Dumas » ! Venez découvrir la vie de ce collaborateur important de Dumas !
- Evènement gratuit, ouvert à tout-e-s, dans la limite des places disponibles
- Jeudi 6 avril de18h30 à 19h30 à la Bibliothèque des Littératures Policières (Bilipo)- 48/50, rue du Cardinal-Lemoine – 75005 Paris
- INSCRIPTION impérative : cliquez ici !
- Plus d’informations sur l’ouvrage sur le site de l’éditeur : Editions Honoré Champion
À 33 ans, le marquis Gaspard de Cherville, complètement ruiné après une jeunesse oisive et débridée, s’expatrie à Bruxelles en mai 1852. Ses proches scandalisés par ses frasques l’y ont contraint.
Cet exil sera la chance de sa vie.
Au lieu de vivre en reclus, le voilà propulsé, grâce à une de ses relations, dans les salons d’Alexandre Dumas où se retrouvent depuis des mois les proscrits républicains. Dumas l’accueille chaleureusement, Victor Hugo fraternise avec lui et l’éditeur Jules Hetzel devient son ami. Un ami qui veut à tout prix le tirer d’affaires et qui le pousse à chercher son salut financier dans l’écriture.
Et Cherville, qui n’a jamais rien écrit, suit, après quelques réticences, le conseil. Il rédige Le Lièvre de mon grand-père. Alexandre Dumas, abandonné par Auguste Maquet et un peu en panne d’imagination, l’engage comme collaborateur. Ils écriront ensemble dix romans et une pièce de théâtre, et ils ne cesseront de se rencontrer, en dépit de brouilles et de différends occasionnels, jusqu’à la mort de Dumas.
Au-delà, Cherville restera un essayiste dont certains écrits inspireront Émile Zola et il fera parallèlement une carrière de près de quarante années au journal Le Temps, en qualité de chroniqueur naturaliste.
Jusqu’à son dernier souffle, il exprimera sa profonde reconnaissance à l’égard de Dumas et il refusera de livrer ses souvenirs à la publicité par crainte de nuire à la mémoire de celui qui avait changé son existence.
Dumas fils, qui méprisait les collaborateurs de son père, en excepte le marquis : il le considère comme « l’ami, le collaborateur et le défenseur quelquefois » d’Alexandre Dumas.
Guy Peeters a tenté de retracer la vie de cet écrivain méconnu en s’aidant, entre autres, de correspondances jusqu’ici largement inédites.
Un travail de fourmi qui tire de l’ombre l’autre « nègre » du grand romancier et qui éclaire les dernières années du père du Comte de Monte-Cristo. »